Quelques topos montagne des Pyrénées

8 février, 2016

Osez, osez, j’ose et fine au pic de la Pique (13 février 2015)

Classé dans : — topospyreneens @ 20:14

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Luchonnais, secteur de l’Hospice de France,

contreforts NW du pic de la Pique (2394 m),

« osez, osez, j’ose et fine » (TD/250 m)

Ce versant NO du pic de la Pique n’en finira pas de nous proposer d’élégantes lignes. En étant un peu attentif, on pourra y rencontrer de bonnes conditions tous les hivers, une bonne chute de neige suivie d’un froid un peu vif est souvent gage de belles lignes sur ce versant. Pour celle-ci, il s’agit d’un couloir se redressant progressivement pour se terminer en un dièdre orné de beaux placages plus ou moins épais. Le dièdre à proprement parlé se remonte en deux grandes longueurs. Attention aux pentes qui surmontent ces lignes, surtout en cas de réchauffement.

15-02-13 Osez, j'ose et fine

Première ascension : S. Thomas et P. Satgé en ?

Accès voiture : De Bagnères de Luchon, prendre la direction de la station de ski de Super-Bagnères que l’on quitte pour prendre à gauche celle de l’hospice de France. L’accès à celui-ci est interdit par arrêté préfectoral à partir du 30 novembre. Il faut alors se garer au pont de Jouéou et poursuivre à pied sur l’ancienne route (rive droite) qui est la plus rapide (compter 1 heure 30 jusqu’à l’hospice).

Accès pédestre : De l’hospice de France (1385 m), traverser le ruisseau du Pesson pour s’engager dans la vallée du refuge et du port de Vénasque. A partir du pont de Penjat, le versant et ses différents itinéraires se dévoilent peu à peu. La goulotte décrite ici est la première visible juste au-dessus du pont. L’attaque se situe au niveau d’une ancienne mine (peu visible), 20 minutes de l’hospice.

Description : Remonter le cône de neige qui se redresse progressivement pour venir buter sur un premier ressaut de glace d’une vingtaine de mètres à 65°. Continuer sur une pente de neige un peu plus raide (50/55°) jusqu’à une grotte au départ du dièdre final. Relais confortable sur broche et friend (150 mètres de l’attaque). Remonter le dièdre par une succession de placages parfois fin (70/80°), passer un étranglement souvent sec puis un nouveau placage (75°) jusqu’au pied de la cascade finale. Relais sur broches, 60 mètres. Se décaler en ascendance à droite sur un placage (70°) pour rejoindre l’axe de la sortie et la glace plus épaisse (80°). Au sommet, traverser sur la droite pour trouver des arbres pour le relais, 55 mètres.

Descente : Descendre en 4 rappels successifs de 60 mètre sur les sapins en suivant une dépression sur l’éperon en rive gauche de la goulotte. Au quatrième revenir dans la goulotte au pied du premier ressaut de glace. Le cône de départ se désescalade facilement. Compter 1 heure 30 du sommet jusqu’à l’hospice.

Difficultés : TD qui équivaut à un grade 4 en glace, certaines sections sont en glace fine où la pose des broches peut être problématique. Attention aux pentes supérieures surtout en cas de réchauffement, qui voient le soleil l’après-midi dès le début février.

Equipement : Deux relais sur pitons sont en place dans la première moitié, néanmoins nous ne les avons pas vu lors de notre parcours, ils devaient se trouver sous la glace. On trouve pas mal de ficélous dans la descente qu’il faudra prévoir de remplacer en fonction de leur état.

Matériel : Piolets, crampons, rappel de 60 mètres très confortable, 3 friends dont le camalot n°1, 10 broches dont des courtes. Les pitons et le reste de matériel de rocher peuvent rester à la maison, le rocher est incroyablement compact. Sangles ou ficélous à abandonner pour les rappels.

Hauteur de la voie : Un peu plus de 250 mètres.

Altitude sommet : 2394 mètres au sommet du pic de la Pique, 1860 mètres au sommet de la goulotte.

Horaire : Approche : 1 heure 30 jusqu’à l’hospice de France puis 20 minutes jusqu’au pied.

Goulotte : 3 heures.

Descente : 1 heure 30 du sommet jusqu’à l’hospice.

Topo : Néant, cependant « Pyrénées, courses mixtes, neige et glace » de Francis mousel aux éditions Franck pourra donner des indications sur des courses voisines.

24 février, 2015

Couloir Caro-line au cambre d’Ase (18 février 2015)

Classé dans : — topospyreneens @ 18:05

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Pyrénées-Orientales, Cerdagne,

pic du cambre d’ase (2750 m), cirque Nord,

couloir caro-line (AD+/300 m)

Couloir pas très impressionnant vu du bas, il présente pourtant dans sa partie médiane une zone plus redressée en escalade mixte très intéressante et qui vient rompre la monotonie de l’ascension. Les difficultés seront comme toujours dépendantes de l’enneigement.

15-02-18 caro-line

Première ascension : Inconnue.

Accès voiture : De la route entre Bourg-Madame et Mont-Louis, rejoindre la station de ski de Eyne. Se garer tout au bout du parking le plus haut.

Accès pédestre : Si l’enneigement est suffisant, le meilleur compromis est de faire l’approche en skis. Si l’on souhaite utiliser les remontées mécaniques il est préférable de partir de la station de Saint Pierre del Forcats et de prendre un forfait randonneur pour gagner le sommet du téléski du Plat via le télésiège del Mouli. Sinon de l’extrémité Est du parking de Eyne 2600, remonter la piste forestière qui en deux lacets rejoint le sommet du télésiège del Mouli. Remonter ensuite la piste le long du téléski du Plat. Légèrement à gauche de l’axe du téléski, un vallon très encaissé et boisé permet de rejoindre le pied du cirque Nord du Cambre d’Ase. L’attaque du couloir se situe à gauche de la grande cheminée, 2 heures depuis Eyne 2600.

Description : Remonter le cône de déjection peu raide. Le couloir se rétrécit et devient plus raide, naviguer alors entre les cailloux apparents pour atteindre une zone mixte plus redressée, relais sur 2 pitons en rive droite au pied des difficultés. Franchir une longueur mixte (60°) dont les difficultés peuvent varier en fonction de l’enneigement, quoi qu’il en soit l’assurage est délicat dans cette longueur. Relais sur friends possible après 40 mètres en rive droite. Continuer dans le couloir avec un peu de mixte facile pour venir buter sur une barre rocheuse bien visible du bas. Traverser alors horizontalement à droite pour franchir une épaule élancée. On découvre derrière un couloir de neige qui conduit à la crête sommitale. 2 heures de la base au sommet.

Descente : Le plus simple semble être d’emprunter la grande cheminée (ou grand couloir Nord) à pied ou à skis. Retour très rapide jusqu’aux parkings.

Difficultés : AD+ pouvant varier en fonction des conditions. Le passage clé est constitué d’une longueur mixte à 60° difficile à protéger.

Equipement : Un relais sur deux pitons en place au pied des difficultés.

Matériel : Piolets, crampons, un encordement à simple de 50 mètres peut être suffisant. 2 broches courtes au cas où il y aurait un peu de glace, 3 ou 4 friends petits et moyens, 2 pitons lame.

Hauteur de la voie : 300 mètres environ.

Altitude sommet : 2750 mètres.

Horaire : Approche : 2 heures en skis depuis Eyne 2600, beaucoup moins si on emprunte les remontées mécaniques.

Couloir : 2 heures.

Descente : 1 heure du sommet à la station si on a les skis.

Topo : Les Pyrénées du levant de Thomas Dulac et Pascal Testas.

5 novembre, 2014

Arête du bec de corbeau au pic de la Mine (31 octobre 2014)

Classé dans : — topospyreneens @ 22:04

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Luchonnais, secteur de l’hospice de France,

arête du bec de corbeau (arête Nord) au pic de la Mine (2708 m),

AD+/200 m

Il s’agit d’une belle course montagne un peu oubliée bien que recevant quelques visites tous les étés. La qualité du rocher a été une bonne surprise, finalement pas si mauvais que ça, il demande de l’attention mais n’est pas si exécrable que ce que l’on a pu lire. La longueur du bec est une belle cheminée à l’ancienne, très originale. Au final une belle surprise et une très belle journée montagne.

14-10-31 arête du bec de corbeau

Première ascension : J. Haurillon et Comet en 1911 pour le bec de corbeau. J. Giroix, M. Gysin, et J. Morin le 11 juillet 1923 pour l’aiguille Morin.

Accès voiture : Depuis Bagnères de Luchon, prendre la direction de Superbagnères que l’on quitte en prenant à gauche celle de l’hospice de France. Se garer sur le grand parking de l’hospice.

Accès pédestre : Du parking, suivre l’excellent sentier qui monte au refuge et au port de Vénasque (panneau). Juste au-dessus de la cabane de l’homme, le quitter pour prendre à gauche une sente qui monte au Clot de Layrous. Elle se perd dans l’éboulis sous le col de la Frêche que l’on atteint par un couloir raide (cairn au col, 1 heure 45 de l’Hospice). C’est le point de départ le plus classique pour l’ascension de cette arête. On peut toutefois monter à un col un peu plus au Nord (cheminée raide à la fin) qui permet de gravir les deux pointes avant d’atteindre le col de la Frêche.

Descente : Du sommet, longer l’arête Ouest d’abord horizontale, elle plonge brusquement vers le port de Vénasque. On la suit en restant le plus souvent sur son flanc droit dans un terrain raide d’herbe et d’éboulis (cairns). On arrive ainsi à une brêche juste avant que l’arête ne devienne horizontale. S’engager alors dans le profond couloir à droite issu de cette brèche (on évite un bloc coincé par la droite) et rejoindre ainsi 200 mètres plus bas le sentier du port de Vénasque. Le suivre sur la droite en passant au refuge de Vénasque. 2 heures du sommet à l’hospice.

Descriptif de l’itinéraire :

Si on part du col au Nord du col de la Frêche, contourner facilement la première aiguille par la gauche et descendre dans des rochers brisés jusqu’au pied de la seconde aiguille. Celle-ci ne pose pas de problème particulier, descendre au col de la Frêche par des rochers brisés.

Du col de la Frêche que l’on peut atteindre directement, faire une grande longueur de presque 60 mètres en se tenant sur le flanc droit de l’arête (III+, relais possible sur un arbre ou quelques mètres plus haut sur l’arête). Une section facile mène à une zone plus dalleuse (III+) que l’on gravit par le fil de l’arête jusqu’au sommet du petit corbeau. Désescalader versant Sud pour prendre pied sur des pelouses raides que l’on remonte jusqu’au bec de corbeau fendu par une profonde faille.

S’engager de quelques mètres dans la faille et la remonter en opposition (IV+, 1 piton) jusqu’au sommet de la pointe Est. On trouve un relais sur 1 piton et 1 pieu qui permet soit de redescendre dans la faille par un rappel de 25 m, soit de faire un grand rappel (50 m) versant Est jusqu’au pied de l’aiguille Morin.

Si on revient dans la faille, la traverser intégralement par son fond, on trouve à l’extrémité Sud un relais sur 2 pitons qui permet de faire un court rappel (20 m) qui dépose au pied de l’aiguille Morin.

Celle-ci se gravit en une grande longueur de 60 m par l’unique zone de faiblesse bien reconnaissable. Un petit surplomb à la sortie (IV) permet de prendre pied sur une vire quelques mètres en dessous de l’aiguille (vieux relais sur pitons). Traverser la vire pour trouver au bout un relais de rappel sur béquet. Un rappel de 15 mètres dépose à un col au pied du pic de la Mine.

Après quelques mètres en rocher délité au dessus du col, monter droit (III+) pour rejoindre l’arête Est du pic de la Mine. On suit alors cette arête sans difficulté jusqu’au sommet (3 à 4 heures).

Difficultés : AD+, itinéraire montagne où le rocher demande de l’attention. Pas de problème d’itinéraire.

Equipement : Nous n’avons rien rencontré dans les longueurs, quelques relais en place notamment ceux de rappels qu’il faudra vérifier.

Matériel : Sangles pour rallonger, un jeu de friends petits et moyens, coinceurs. Les pitons ne sont pas obligatoires, un marteau pour retaper les pitons en place. Un encordement à 60 mètres nous a paru confortable mais pas indispensable. Tout l’itinéraire se parcourt bien en grosses.

Topo : Guide Ollivier, Pyrénées centrales VI, vallées d’Aure et de Luchon aux édition du Cairn.

6 octobre, 2014

Virus au grand pic des Alharisès (06 octobre 2014)

Classé dans : — topospyreneens @ 22:40

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Massif du Néouvielle,

Grand pic des Alharisès ou cylindre d’Estaragne (2993 m),

face Sud,

Virus, D+/130 m

3 grandes longueurs qui viennent compléter l’offre sur cette belle face ensoleillée. Elle se situe certainement dans la partie la plus raide du secteur, à droite de « collants-pipettes » et à gauche de « petite fleur ». Bien que peu soutenue, la compacité du rocher de la seconde longueur nous a obligé à louvoyer pas mal pour poser quelques friends. Le rocher est à la hauteur de ces voisines, un beau granit sculpté et adhérent.

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Première ascension : Bernard Quinio et Jean-Pierre Pujolle le 06 octobre 2014.

Accès voiture : De Saint-Lary Soulan, prendre la route de la station de Piau-Engaly que l’on quitte à Fabian pour prendre à droite la route des lacs. On laisse la voiture peu avant le lac de cap de long au niveau des baraquements d’Estaragne (ruines, côte 2079 m).

Accès pédestre : Du parking, emprunter le bon sentier de la voie normale de l’Estaragne puis du col d’Estaragne. Celui-ci passe au pied de la face sud du grand pic des Alharisès que l’on rejoint en traversant un pierrier (1 heure à 1 heure 15 de la voiture). L’attaque se situe au niveau d’une vire herbeuse 15 mètres au-dessus du pied de la face, dont part une rampe herbeuse vers la gauche.

Descente : deux solutions :

  • la voie se termine sur l’arête Est du grand pic que l’on peut suivre jusqu’au sommet, 200 mètres d’arête en 3/3+. On descend alors par le versant Campbieil de l’arête sud. Compter 1 heure de descente de la sortie au pied de la voie (voir le topo de P. ravier).
  • une autre solution plus rapide consiste du dernier relais à descendre sur le versant opposé. Un pierrier entrecoupé de pelouses amène à la base de l’arête Est que l’on contourne pour rejoindre le pied de la face. Descente rapide qui peut permettre d’enchaîner avec une autre voie du secteur.

Descriptif des Longueurs :

L1 : Remonter le couloir herbeux sur une dizaine de mètres, le quitter à droite pour remonter un dièdre raide d’abord droit puis en ascendance à gauche. Une succession de dalles et de petits dièdres en légère ascendance à droite amène à une vire où l’on fait relais (1 piton). Ensemble de V.

L2 : partir en ascendance à gauche en suivant une rampe. Dès que possible gravir un mur raide qui donne accès à une rampe que l’on suit vers la droite. Passer à la base d’un dièdre que l’on contourne par la droite. Au-dessus, viser un dièdre très fermé que l’on atteint par un passage raide. On en sort par la gauche, quelques mètres plus faciles amènent sous un surplomb (1 ficélou). Ensemble de V+.

L3 : traverser de quelques mètres vers la droite pour contourner le surplomb et franchir directement un beau mur aux prises franches. Traverser une zone herbeuse facile pour accèder au dernier bastion que l’on franchit grâce à une belle fissure. Relais sur friends sur la crête sommitale. Ensemble de IV+.

Difficultés : D+ . Peu soutenue mais une seconde longueur parfois peu commode à protéger.

Equipement : 1 piton et 1 cordelette sont restés en place.

Matériel : 10 dégaines, coinceurs, jeu de micro-friends et friends jusqu’au camalot n°2, sangles, pitons non indispensables. Encordement à 50 mètres.

Hauteur de la voie : 130 mètres jusqu’à l’arête plus 200 mètres si l’on continue jusqu’au sommet.

Altitude sommet : 2993 mètres

Horaire : 2 heures.

11 septembre, 2014

La Mine, c’est pas l’usine au pic de la Mine (11 septembre 2014)

Classé dans : — topospyreneens @ 21:59

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Massif du Luchonnais, secteur de l’Hospice de France,

Pic de la Mine (2708 m),

face NW,

« La Mine, c’est pas l’usine » (D+/350 m)

La partie gauche de ce versant, bien visible du refuge de Vénasque, recèle à notre connaissance deux voies, une Céréza de 1964 pour laquelle il est difficile de trouver des renseignements et une beaucoup plus moderne de 4 longueurs entièrement équipée. Plus à droite cet éperon nous est apparu comme une évidence, nous n’avons pas eu à beaucoup discuter pour tomber d’accord sur l’objectif de la journée. Le gros point d’interrogation restait la qualité du rocher, le pic de la Mine n’étant pas connu pour être un modèle de compacité. Finalement sans être irréprochable, le caillou est de bonne qualité avec même quelques sections de granit compact sculpté. Un peu d’habitude de ce style de rocher permettra quand même de mieux apprécier la voie. L’itinéraire suit l’éperon NW à l’exception d’un petit écart sur son flanc droit dans la partie médiane. Le cadre est à la hauteur de l’intérêt touristique du secteur de l’hospice de France. Pouvoir grimper ici est déjà en soi, une très bonne raison de rendre une visite à ce sommet.

14-09-11 Mine

Première ascension : P. Lecomte, S. Lucéna et J.P. Pujolle (PGHM Luchon) le 11 septembre 2014.

Accès voiture : Depuis Bagnères de Luchon, prendre la direction de Superbagnères que l’on quitte en prenant à gauche celle de l’hospice de France. Se garer sur le grand parking de l’hospice.

Accès pédestre : Du parking, suivre l’excellent sentier qui monte au refuge et au port de Vénasque (panneau). Il monte en de nombreux lacets. Passer au refuge d’où le versant NW de la Pique est parfaitement visible et continuer en direction du port de Vénasque. Quitter rapidement l’excellent sentier pour monter en direction du bas de l’éperon où se déroule la voie (1 heure 30 d’approche). L’éperon se situe juste à gauche d’un immense dièdre blanchi. L’attaque se situe au point le plus bas de l’éperon au niveau d’un dièdre.

Descente : Du sommet, longer l’arête Ouest d’abord horizontale, elle plonge brusquement vers le port de Vénasque. On la suit en restant le plus souvent sur son flanc droit dans un terrain raide d’herbe et d’éboulis (cairns). On arrive ainsi à une brêche juste avant que l’arête ne devienne horizontale. S’engager alors dans le profond couloir à droite issu de cette brèche (on évite un bloc coincé par la droite) et rejoindre ainsi 200 mètres plus bas le sentier du port de Vénasque. Le suivre sur la droite en passant au refuge de Vénasque. 2 heures du sommet à l’hospice.

Descriptif de l’itinéraire :

L1 : remonter le dièdre clair, contourner un petit surplomb par la droite. On découvre derrière une fissure qui part vers la gauche. La remonter intégralement jusqu’à une terrasse herbeuse (5+, 1 piton de relais).

L2 : suivre le flanc droit de l’éperon sur une trentaine de mètres puis rejoindre le fil que l’on suit jusqu’au relais (4, relais sur friends).

L3 : continuer sur le fil de l’éperon facile jusqu’à buter sur un surplomb. Traverser 3 mètres à droite pour découvrir un dièdre rougeâtre que l’on remonte pour atteindre un second dièdre clair. Contourner un surplomb par la droite et remonter une rampe en diagonale vers la droite (5, 1 piton de relais).

L4 : suivre une marche à droite, d’abord à l’horizontale puis une dalle en ascendance à droite (on est alors très près du dièdre cheminée qui borde l’éperon à droite), jusqu’à une cheminée facile (4, relais dans la cheminée sur friends).

L5 : Continuer dans la cheminée jusqu’à rejoindre le fil de l’éperon. Une zone couchée mène au pied d’un dièdre à droite du fil (4, relais sur friends)

L6 : Remonter le court dièdre puis en ascendance à gauche pour retrouver le fil de l’éperon que l’on suit (4, relais sur friends).

Au-dessus l’éperon se transforme en une arête moins raide (II/III) où alterne le rocher et l’herbe, dont l’ascension demande quelques précautions. On rejoint le sommet en 150 mètres.

Difficultés : D+, l’itinéraire, dicté par l’éperon ne devrait pas trop poser de problème. Le rocher demande un peu d’attention.

Equipement : 2 pitons de relais sont restés en place.

Matériel : Sangles, un jeu de friends complet jusqu’au camalot N°3, coinceurs, dégaines longues. Les pitons ne sont pas obligatoires. Crampons en début de saison. Encordement à 50 mètres.

horaire : 4 heures pour la voie.

18 août, 2014

Enchainement arête Ferbos – Arête des 3 conseillers – Ramougn (17 août 2014)

Classé dans : — topospyreneens @ 22:50

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Massif du Néouvielle,

Enchaînement arête Ferbos (AD/500 m) au pic des 3 conseillers (3039 m) – Arête des 3 conseillers (AD/200 m) au Néouvielle (3091 m) – Traversée

du Ramougn (3011 m) d’Ouest en Est (PD+/150 m)

Il n’est pas rare de voir des cordées enchaîner la Ferbos et les 3 conseillers, ce qui constitue déjà un bel enchaînement très logique. Pourquoi ne pas y rajouter le Ramougn, tout proche, pour profiter d’une belle et longue journée de montagne ? Il ne faudra pas hésiter à partir très tôt pour garder un peu de marge dans l’horaire mais aussi pour profiter des belles couleurs matinales sur le versant Est du Turon alors que l’on se trouve déjà dans la Ferbos. Ces arêtes font partie des joyaux Pyrénéens.

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Accès voiture : De Saint-Lary Soulan, prendre la route d’Espagne que l’on quitte à Fabian pour prendre à droite la route des lacs que l’on suit soit jusqu’au lac de Cap de Long soit jusqu’au lac d’Aubert (route à péage).

Accès pédestre : En fonction du lieu de parking il faudra soit passer au pas du Gat et descendre de 50 mètres derrière pour gagner le sentier des terrasses si on vient d’Aubert, soit traverser le barrage et s’engager sur le sentier (HRP) qui débute à gauche à son extrémité si on vient de Cap de Long. suivre le sentier des terrasses de Cap de Long qui monte en direction de la brèche du Néouvielle (vieilles marques de balisage rouge). On traverse une grande zone d’éboulis sous la face Sud du Ramougn et du Néouvielle (neige en début de saison) pour gagner l’extrémité d’une banquette herbeuse où démarre l’arête Ferbos. On se situe à une centaine de mètres de la base même du départ de l’arête. Une cheminée avec un bloc coincé est un bon point de repère (cairn à l’attaque). Compter 1 heure 30.

 Arête Ferbos

Première ascension : H. et J. Ferbos le 09 septembre 1937.

Descriptif de l’itinéraire : Peu de passages caractéristiques permettent de faire une description précise de cette arête. Remonter la cheminée au bloc coincé pour atteindre le fil proprement dit. Ensuite on chemine tantôt à droite, tantôt à gauche de l’arête, parfois sur le fil (III, traces de passage). On arrive à une brêche, on gravit le mur suivant grâce à une fissure à gauche (III+). On atteint le sommet par des rochers faciles.

Difficultés, hauteur : AD/500 m. L’escalade, peu soutenue, est rapide et bien protégeable.

Equipement : Aucun équipement en place.

Horaire : 2 à 4 heures pour la voie.

Descente : Suivre facilement l’arête Nord-Est cairnée jusqu’à la brêche du Néouvielle (15 minutes).

Arête des trois conseillers

Première ascension : Brulle, De Monts et Célestin Passet en 1891 et peut-être par H. Durand et C. Latour en 1873.

Descriptif de l’itinéraire : Attaquer directement sur le fil au-dessus de la brêche du Néouvielle. On suit l’arête sur une centaine de mètres (III, un friend coincé) à l’exception d’un petit détour versant Cap de Long. L’inclinaison diminue jusqu’au pied d’un nouveau ressaut que l’on peut gravir directement par un dièdre raide (IV, 2 pitons) ou bien par la droite par le passage horizontal de « la boîte aux lettres », on rejoint l’arête facilement juste après. On suit ensuite l’arête jusqu’au mur terminal la « proue de navire ». Il s’agit d’un très beau ressaut de 20 mètres de granit magnifiquement sculpté (III+). Une courte arête horizontale mène au sommet.

Difficultés, hauteur : AD/200 m. Escalade plus soutenue que la Ferbos facilement protégeable.

Equipement : On trouve quelques friends récalcitrants et 2 pitons de passage.

Horaire : 2 heures pour la voie.

Descente : Emprunter le début de la voie normale vers le Nord pour gagner un replat sur l’arête qui sépare le vallon du Néouvielle du vallon du Ramougn. Basculer à l’Est dans le vallon Nord du Ramougn pour gagner un névé persistant. Le traverser pour gagner une rampe oblique à gauche du point le plus bas de l’arête qui relie le Néouvielle au Ramougn (cairn). Une demi heure du sommet du Néouvielle.

VN du Ramougn versant Ouest

Première ascension : Inconnue.

Descriptif de l’itinéraire : Suivre la rampe oblique vers la gauche (cairns) jusqu’à une brèche sur l’arête. Traverser la dalle versant Nord (III) jusqu’à une nouvelle brèche. Traverser une nouvelle dalle (III) toujours en se tenant au Nord. On suit ensuite plus ou moins l’arête plus facile jusqu’au sommet.

Difficultés, hauteur : PD+/150 m.

Equipement : Aucun.

Horaire : 30 minutes.

Descente : On emprunte la voie normale de la face Est haute de 100 mètres. Du sommet descendre de quelques mètres directement puis bien appuyer à gauche vers l’arête Nord-Est (cairn) que l’on désescalade sur 50 mètres jusqu’à une vire qui permet de traverser vers la droite. Un système de banquettes à droite d’un couloir permet d’en gagner la partie basse moins raide. Désescalader ce couloir jusqu’au pied de la face (névé). Cette descente comporte quelques pas de désescalade en III/III+. Descendre ensuite tout le versant Est du Ramougn en appuyant à droite jusqu’au pas du Gat où l’on descend à droite ou à gauche en fonction du lieu de stationnement (1 heure 30).

Matériel : 6 dégaines longues, 4 ou 5 friends, coinceurs, sangles, crampons en fonction de l’enneigement. Un encordement à 30 mètres est suffisant.

Topo : Guide Ollivier, Pyrénées centrales IV

7 août, 2014

Happy culture au Bastan d’Aulon (05 août 2014)

Classé dans : — topospyreneens @ 0:02

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Massif du Néouvielle,

pic de Bastan d’Aulon (2721 m),

face Ouest,

Happy culture D+/250 m

Découverte de ce complexe versant Ouest du pic de Bastan d’Aulon pour l’ouverture de « happy culture », une belle voie à l’accent très montagne. Le projet trottait dans nos têtes depuis pas mal de temps, nous n’avons pas été déçus, l’itinéraire nous a proposé de belles longueurs d’escalade. Il faudra revenir car le versant est vaste, les aiguilles nombreuses et le rocher bien meilleur qu’il n’y paraît de loin.

14-08-05 happy culture au Bastan d'Aulon

Première ascension : Karen Le Turdu, Bernard Quinio et Jean-Pierre Pujolle le 05 août 2014.

Accès voiture : Quelle que soit l’approche que l’on choisit, il faudra rejoindre le refuge de Bastan. On pourra donc se garer au parking d’Artigusse sur la route des lacs en vallée d’Aure ou au col du Portet au dessus de la station de ski d’Espiaube (route non goudronnée mais roulante).

Accès pédestre : Rejoindre le refuge de Bastan soit depuis le col de Portet par le GR10, soit depuis la route des lacs via le lac de l’Oule. Continuer sur le bon sentier (GR10c) en direction du col de Bastanet. On le quitte vers 2400 mètres pour partir vers l’Est en direction du cirque formé par le Portarras et le Bastan d’Aulon. Remonter ce cirque vers la droite en traversant un pierrier. La voie débute sur le flanc gauche d’un couloir d’éboulis. Une cheminée caractéristique marque le début de la première longueur. Compter 2 heures à 2 heures 30 depuis le col de Portet, un peu plus depuis Artigusse.

Descente : Du sommet de la voie, suivre l’arête vers le Sud pour rejoindre le sommet du Bastan d’Aulon (cairn), continuer toujours vers le Sud en descendant vers le col de Bastan. Après une centaine de mètres le long de l’arête, la quitter à droite (Ouest) pour emprunter un système de vires qui amènent à un couloir d’éboulis que l’on descend entièrement. On rejoint le sentier du col de Bastan un peu au-dessus du lac supérieur. Cette descente se déroule sur un terrain raide qui demande de l’attention, compter 3 heures de la sortie de la voie à la voiture.

Descriptif de l’itinéraire :

L1 : Commencer l’escalade par une cheminée. Virer en ascendance à gauche jusqu’à l’aplomb d’un dièdre. Un pas plus raide (V+, 1 piton) permet d’en gagner la base. Ne pas le remonter mais tirer en ascendance à droite par un dièdre fermé jusqu’à un gros bloc coincé. Faire relais au-dessus (1 coinceur bloqué). 45 mètres.

L2 : Remonter dans l’axe sur une dizaine de mètres dans une zone plus facile puis en ascendance à droite par une rampe à droite de l’axe de la chandelle (IV+). Relais dans un dièdre ouvert (1 piton). 45 mètres.

L3 : remonter le flanc droit du dièdre puis la courte arête jusqu’au sommet de la chandelle (IV). Relais sur béquet (sangle). 20 mètres.

Faire un rappel de 10 mètres sur le versant opposé jusqu’à une brèche, relais sur friends.

L4 : Se décaler de quelques mètres sur la droite pour contourner un gros bloc posé puis remonter dans l’axe le beau mur sur 30 mètres (V). On atteint une arête derrière laquelle on découvre un couloir herbeux. Relais sur friends sur l’arête. 40 mètres.

Traverser le couloir (marche) pour établir R4bis au pied d’un beau mur de granit clair.

L5 : Gravir ce mur dans sa partie gauche. En légère ascendance à gauche, rejoindre le pied d’un petit dièdre de rocher orangé. Traverser horizontalement à gauche sous un petit surplomb (V+) puis droit dans une zone plus facile. Relais sur béquet. 45 mètres.

L6 : Longueur facile pour rejoindre l’arête sommitale. Relais sur béquet. 70 mètres.

Difficultés : D+, V+ max. La voie n’est pas soutenue.

Equipement : La voie est très peu équipée. Deux pitons et un coinceur sont restés en place. Elle se protège très bien avec coinceurs et friends.

Matériel : 8 dégaines, coinceurs, jeu de friends jusqu’au 2 camalot en doublant éventuellement les tailles moyennes. Les pitons ne sont pas nécessaires, encordement à 50 mètres.

Hauteur de la voie : 250 mètres.

Altitude sommet : 2721 mètres au sommet du Bastan d’Aulon que l’on atteint en 10 minutes à toute crête de la sortie de la voie.

Horaire : 3 à 4 heures.

Où dormir : Pourquoi pas une nuit dans le petit écrin du refuge de Bastan.

6 août, 2014

Collants-Pipettes au grand Alharisès (30 juillet 2014)

Classé dans : — topospyreneens @ 21:15

Vous souhaitez découvrir la montagne accompagné par un guide de haute-montagne, c’est par ici.

Massif du Néouvielle,

grand pic des Alharisès ou cylindre d’Estaragne (2993 m),

face Sud,

Collants-Pipettes , TD-/140 m

Itinéraire à l’escalade variée, assez soutenu, qui se déroule sur un granit de grande qualité.

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Première ascension : Francis Tougne, Cédric Farret, Jean-Pierre Pujolle et Pascal Ravier le 30 juillet 2014.

Accès voiture : De Saint-Lary Soulan, prendre la route de la station de Piau-Engaly que l’on quitte à Fabian pour prendre à droite la route des lacs. On laisse la voiture peu avant le lac de cap de long au niveau des baraquements d’Estaragne (ruines, côte 2079 m).

Accès pédestre : Du parking, emprunter le bon sentier de la voie normale de l’Estaragne puis du col d’Estaragne. Celui-ci passe au pied de la face sud du grand pic des Alharisès que l’on rejoint en traversant un pierrier (1 heure à 1 heure 15 de la voiture). L’attaque se situe une cinquantaine de mètres à droite de la caractéristique cheminée Sud-Est où se déroule la voie Marlier. Une dalle claire et une rampe en oblique à droite en marquent l’attaque.

Descente : deux solutions :

  • la voie se termine sur l’arête Est du grand pic que l’on peut suivre jusqu’au sommet, 200 mètres d’arête en 3/3+. On descend alors par le versant Campbieil de l’arête sud. Compter 1 heure de descente de la sortie au pied de la voie (voir le topo de P. ravier).
  • une autre solution plus rapide consiste du dernier relais à descendre sur le versant opposé. Un pierrier entrecoupé de pelouses amène à la base de l’arête Est que l’on contourne pour rejoindre le pied de la face. Descente rapide qui peut permettre d’enchaîner avec une autre voie du secteur.

Descriptif des Longueurs :

L1 : Attaquer à gauche d’un triangle rocheux orangé par une rampe dalleuse en diagonale à droite (1 piton), elle mène en 45 mètres à une vire herbeuse, relais sur friends. Ensemble de V+.

L2 : partir en diagonale ascendante à droite pour contourner le système de toits au-dessus du relais. On se retrouve au pied d’un mur raide que l’on gravit par en diagonale à gauche en suivant une petite dépression fissurée (V+, 1 piton). Continuer dans l’axe par un dièdre ouvert jusqu’à une petite vire où l’on fait relais (1 piton). 40 m.

L3 : partir en ascendance à gauche pour franchir un couloir et monter droit au-dessus dans la partie droite d’un beau mur orangé (IV+/V). Continuer dans l’axe jusqu’à une terrasse herbeuse. Relais sur friends, 50 m.

L4 : Atteindre facilement la crête sommitale par 25 mètres d’escalade en III+.

Difficultés : TD- . Assez soutenue dans les deux premières longueurs mais qui se protège très bien.

Equipement : 3 pitons sont restés en place dont un de relais.

Matériel : 8 dégaines, coinceurs, jeu de friends du 0,2 au 3 camalot, sangles.

Hauteur de la voie : 140 mètres jusqu’à l’arête plus 200 mètres si l’on continue jusqu’au sommet.

Altitude sommet : 2993 mètres

Horaire : 2 à 3 heures.

28 juillet, 2014

Dépression au-dessus du jardin au petit Alharisès (23 juillet 2014)

Classé dans : — topospyreneens @ 19:15

Vous souhaitez découvrir la montagne accompagné par un guide de haute-montagne, c’est par ici.

Massif du Néouvielle,

petit pic des Alharisès (2825 m), face Ouest,

Dépression au-dessus du jardin, D/250 m

tinéraire intéressant, sauvage, il rejoint de manière directe la crête qui relie le petit Alharisès au pic central. Le granit est très bon, sculptée et fissurée, la voie se protège très bien, un seul piton est resté en place. Seule petite ombre au tableau, le jardin qui vient couper l’élan de la voie.

14-07-23 dépression au-dessus du jardin au petit Alharisès

Première ascension : François ?, Honorio Le Fur, Jean-Pierre Pujolle et Pascal Ravier le 23 juillet 2014.

Accès voiture : De Saint-Lary Soulan, prendre la route de la station de Piau-Engaly que l’on quitte à Fabian pour prendre à droite la route des lacs. On se gare au parking de Cap de Long (2175 m).

Accès pédestre : Passer sous l’éboulement récent au bout du parking pour trouver un bon sentier qui monte en lacets rive droite du lac de Cap de Long. Le quitter lorsqu’il redescend pour monter directement à gauche en direction de la face par des pelouses et des éboulis raides. On la rejoint plus ou moins au niveau d’un dièdre et d’un éperon de rocher sombre caractéristique. Longer la paroi vers la droite, passer cet éperon puis une zone de dalles raides, un nouvel éperon derrière lequel on découvre une zone de dalles plus couchées. Le dièdre de la deuxième longueur est bien visible du bas (1 heure).

Descente : Du sommet de la voie, suivre la crête qui part vers le Nord en direction du petit pic des Alharisès (passages de II). Juste avant de le rejoindre un couloir versant Est permet de descendre facilement pour gagner un vaste vallon que l’on descend jusqu’à Cap de Long (1 heure à 1 heure 30).

Descriptif des Longueurs :

L1 : Attaquer dans l’axe du dièdre de L2 par un vague éperon à droite d’un couloir cheminée. Une dalle permet de gagner le pied du dièdre (III+).

L2 : remonter intégralement le dièdre qui se couche en s’inclinant vers la droite (IV+).

L2 bis : traverser intégralement le jardin jusqu’à un éperon à peu près dans l’axe.

L3 : attaquer sur le flanc droit de l’éperon pour rejoindre un des deux dièdres visibles. Les deux sont de difficulté similaires (V+, 1 piton dans celui de droite). Continuer sur dix mètres dans une zone moins raide.

L4 : toujours légèrement sur le flanc droit de l’éperon sur du rocher parfois lichenneux puis sur le fil (IV).

L5 : l’éperon se transforme en arête (III) pour gagner une pointe entre le petit pic et le sommet central des Alharisès.

Difficultés : D, peu soutenue avec un passage de V+.

Equipement : 1 piton dans L3 si on choisit l’option du dièdre de droite.

Matériel : 8 dégaines, coinceurs, jeu de friends du 0,2 au 2 camalot, sangles.

Hauteur de la voie : 250 mètres.

Altitude sommet : 2825 mètres

Horaire : 2 à 3 heures.

Ils ont tué Jaurès au grand Alharisès (17 juillet 2014)

Classé dans : — topospyreneens @ 19:07

Vous souhaitez découvrir la montagne accompagné par un guide de haute-montagne, c’est par ici.

Massif du Néouvielle, 

Grand pic des Alharisès ou cylindre d’Estaragne (2993 m),

face Sud,

Ils ont tué Jaurès, D+/140 m

Itinéraire qui vient compléter une offre déjà très intéressante sur cette face ensoleillée du grand Alharisès. Bien que court, l’escalade est très intéressante, le granit est comparable à celui de la face Sud du Ramougn, fissuré et sculpté à souhait.

14-07-17 ils ont uté Jaurès aux Alharisès

Première ascension : François Esquerré, Olivier Delord, Jean-Pierre Pujolle et Pascal Ravier le 17 juillet 2014.

Accès voiture : De Saint-Lary Soulan, prendre la route de la station de Piau-Engaly que l’on quitte à Fabian pour prendre à droite la route des lacs. On laisse la voiture peu avant le lac de cap de long au niveau des baraquements d’Estaragne (ruines, côte 2079 m).

Accès pédestre : Du parking, emprunter le bon sentier de la voie normale de l’Estaragne puis du col d’Estaragne. Celui-ci passe au pied de la face sud du grand pic des Alharisès que l’on rejoint en traversant un pierrier (1 heure à 1 heure 15 de la voiture). L’attaque se situe une vingtaine de mètres à droite de la caractéristique cheminée Sud-Est où se déroule la voie Marlier.

Descente : deux solutions :

  • la voie se termine sur l’arête Est du grand pic que l’on peut suivre jusqu’au sommet, 200 mètres d’arête en 3/3+. On descend alors par le versant Campbieil de l’arête sud. Compter 1 heure de descente de la sortie au pied de la voie (voir le topo de P. ravier).
  • une autre solution plus rapide consiste du dernier relais à descendre sur le versant opposé. Un pierrier entrecoupé de pelouses amène à la base de l’arête Est que l’on contourne pour rejoindre le pied de la face.

Descriptif des Longueurs :

L1 : Attaquer juste à droite d’un dièdre par des rochers moutonnés qui mènent à une dalle que l’on traverse vers la droite jusqu’à la base d’un dièdre. Le remonter intégralement jusqu’à une zone de rocher schisteux au sommet de laquelle on fait relais (1 piton en place). Ensemble de V+.

L2 : partir en diagonale ascendante à gauche pour franchir un mur raide par un vague dièdre puis tout droit (V+, 1 piton). Continuer directement par une zone moins raide sur une quinzaine de mètres.

L3 : continuer droit au-dessus dans une zone peu définie puis en ascendance à droite pour rejoindre un petit éperon de rocher sculpté (IV+). Relais au sommet sur l’arête Est.

Difficultés : D sup. Assez soutenue mais qui se protège très bien.

Equipement : 2 pitons sont restés en place, 1 à R1, 1 dans L2.

Matériel : 8 dégaines, coinceurs, jeu de friends du 0,2 au 3 camalot, sangles.

Hauteur de la voie : 140 mètres jusqu’à l’arête plus 200 mètres si l’on continue jusqu’au sommet.

Altitude sommet : 2993 mètres

Horaire : 2 à 3 heures.

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