Dépression au-dessus du jardin au petit Alharisès (23 juillet 2014)
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Massif du Néouvielle,
petit pic des Alharisès (2825 m), face Ouest,
Dépression au-dessus du jardin, D/250 m
tinéraire intéressant, sauvage, il rejoint de manière directe la crête qui relie le petit Alharisès au pic central. Le granit est très bon, sculptée et fissurée, la voie se protège très bien, un seul piton est resté en place. Seule petite ombre au tableau, le jardin qui vient couper l’élan de la voie.
Première ascension : François ?, Honorio Le Fur, Jean-Pierre Pujolle et Pascal Ravier le 23 juillet 2014.
Accès voiture : De Saint-Lary Soulan, prendre la route de la station de Piau-Engaly que l’on quitte à Fabian pour prendre à droite la route des lacs. On se gare au parking de Cap de Long (2175 m).
Accès pédestre : Passer sous l’éboulement récent au bout du parking pour trouver un bon sentier qui monte en lacets rive droite du lac de Cap de Long. Le quitter lorsqu’il redescend pour monter directement à gauche en direction de la face par des pelouses et des éboulis raides. On la rejoint plus ou moins au niveau d’un dièdre et d’un éperon de rocher sombre caractéristique. Longer la paroi vers la droite, passer cet éperon puis une zone de dalles raides, un nouvel éperon derrière lequel on découvre une zone de dalles plus couchées. Le dièdre de la deuxième longueur est bien visible du bas (1 heure).
Descente : Du sommet de la voie, suivre la crête qui part vers le Nord en direction du petit pic des Alharisès (passages de II). Juste avant de le rejoindre un couloir versant Est permet de descendre facilement pour gagner un vaste vallon que l’on descend jusqu’à Cap de Long (1 heure à 1 heure 30).
Descriptif des Longueurs :
L1 : Attaquer dans l’axe du dièdre de L2 par un vague éperon à droite d’un couloir cheminée. Une dalle permet de gagner le pied du dièdre (III+).
L2 : remonter intégralement le dièdre qui se couche en s’inclinant vers la droite (IV+).
L2 bis : traverser intégralement le jardin jusqu’à un éperon à peu près dans l’axe.
L3 : attaquer sur le flanc droit de l’éperon pour rejoindre un des deux dièdres visibles. Les deux sont de difficulté similaires (V+, 1 piton dans celui de droite). Continuer sur dix mètres dans une zone moins raide.
L4 : toujours légèrement sur le flanc droit de l’éperon sur du rocher parfois lichenneux puis sur le fil (IV).
L5 : l’éperon se transforme en arête (III) pour gagner une pointe entre le petit pic et le sommet central des Alharisès.
Difficultés : D, peu soutenue avec un passage de V+.
Equipement : 1 piton dans L3 si on choisit l’option du dièdre de droite.
Matériel : 8 dégaines, coinceurs, jeu de friends du 0,2 au 2 camalot, sangles.
Hauteur de la voie : 250 mètres.
Altitude sommet : 2825 mètres
Horaire : 2 à 3 heures.
Bonjour,
Samedi nous sommes allés faire « Dépression au dessus du jardin ».
Nous n’avons pas trouvé le départ .
Nous pensons que nous avons grimpé les dalles et l’éperon du haut sur votre dessin. Nous avons été attiré par une magnifique dalle au départ… C’est une voie dans le même style. Le caillou est bon et le secteur est très calme. Le retour par l’arête vers le petit Alharisès donne une ambiance bien montagne à la journée.
Nous avons eu le plaisir de rencontrer Pascal Ravier au Bistrot, qui nous a expliqué les nouvelles voies que vous aviez récemment faites. Nous reviendrons dans le secteur à coup sûr.
Merci pour tous ces topos et bonne continuation.
Commentaire by Julien PARRY — 1 septembre, 2014 @ 16:54