Arête Ouest du Sauvegarde
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Luchonnais, secteur de l’Hospice de France,
Sauvegarde (2738 m)
Arête Ouest AD-/300 m
Itinéraire sauvage et peu parcouru, une ou deux fois dans l’année d’après le gardien du refuge de vénasque. Cette ascension constitue pourtant une très belle course d’arête variée, se déroulant sur un rocher plus que correct pour peu que l’on ne s’éloigne pas trop du fil. Nous nous attendions à rencontrer beaucoup de passage herbeux alors qu’il s’agit d’une belle course rocheuse qui mériterait une meilleure réputation et d’être remise au goût du jour. A conseiller aux montagnards en quête de solitude. Le caillou y est de bien meilleure qualité que dans sa proche voisine du bec de Corbeau.
Première ascension : J. Haurillon et Rouyer en 1911.
Accès voiture : Depuis Bagnères de Luchon, prendre la direction de Superbagnères que l’on quitte en prenant à gauche celle de l’hospice de France. Se garer sur le grand parking de l’hospice.
Accès pédestre : Du parking, suivre l’excellent sentier qui monte au refuge de Vénasque. Laisser sur la gauche le sentier qui monte au port de vénasque et prendre à droite une sente balisée en bleu jusqu’au col de la Montagnette. Descendre en direction du lac de la Montagnette et traverser dès que possible sous les escarpements du pic de Sauvegarde. Remonter ensuite jusqu’à un col entre Montagnette et Sauvegarde à l’endroit où l’arête commence à devenir rocheuse (2 heures de l’Hospice de France).
Descente : Par la voie normale du Sauvegarde par un excellent sentier dont certains passages rocheux sont équipés de câbles. Au port de vénasque, basculer au Nord pour rejoindre le refuge de vénasque (1 heure 30 de descente).
Descriptif de L’itinéraire : On suit toujours au plus près le fil de l’arête.
Comencer par remonter les premiers ressauts faciles (II+) jusqu’à un bastion de rocher sombre sur l’arête, le contourner en empruntant un beau dièdre 10 mètres à droite (III) qui donne accès à une grande dalle horizontale versant Sud. L’arête se redresse d’un coup et se franchit par un dièdre fissuré sur le fil (IV). Suit une partie plus horizontale peu définie qui amène à un court rappel (sangles), évitable par une désescalade facile. Continuer sur le fil sans passage vraiment caractéristique. Une pente herbeuse versant sud amène à quelques courts ressauts (III) puis une partie plus horizontale au rocher plus douteux conduit à un rappel d’une quinzaine de mètres qui dépose à une brèche avec un énorme bloc coincé. On est alors au pied du ressaut final qui conduit au sommet. Continuer sur le fil puis par son versant Nord et basculer à droite pour remonter une belle dalle facile (II+). Un dièdre versant Nord (III+) amène à une zone plus facile et au sommet (2 heures).
Difficultés : AD-, itinéraire au caractère montagne bien trempé. Les passages caractéristiques sont rares.
Equipement : Aucun matériel en place sauf les sangles des deux rappels qu’il faudra peut-être remplacés.
Matériel : Un petit jeu de friends jusqu’au camalot n°3, coinceurs, sangles. Crampons en début de saison. Pitons inutiles. De la sangle pour les rappels. Encordement à 30 mètres suffisant. Chaussons inutiles.
Topo : Guide Ollivier, Pyrénées centrales VI, vallées d’Aure et de Luchon aux édition du Cairn.